Mondes infimes – Festival Allez-savoir #1 (EHESS)

Comment percevoir l’infime et le restituer sur du papier photosensible ? Comment la technologie humaine permet de transformer le micro en macro, le rendant ainsi sensible à la perception humaine ?
Camille Charnay photographie des bryophytes (mousses). Avec cette série d’images, elle passe d’une vision d’ensemble d’un sous-bois aux formes cellulaires qui composent le végétal : il s’agit ici d’un zoom optique, d’un rapprochement d’un plan large vers un plan serré.
Lia Giraud a mis au point un procédé photographique utilisant des micro-organismes photosensibles. Dans Ecoumène V.2 : Vohibola, l’histoire d’une foret malgache menacé de disparition se révèle à différentes échelles.
Enfin, Momoko Seto combine à la fois la technique du time lapse et celle des prises de vue ultra macros pour capturer la métamorphose des myxomyxètes (petits organismes vivants à la forme de champignon… mais mobiles).
C’est par ces gestes à la fois cinématographiques et photographiques que ces trois photographes proposent de nous faire voyager entre l’infiniment petit et l’infiniment grand.

Une proposition du Centre de recherche sur les arts et le langage– CRAL (EHESS/CNRS), la direction de l’image et de l’audiovisuel – DIA (EHESS) et des Éditions de l’EHESS.

Infos pratiques

Mondes infimes

Chapelle de la Vieille Charité, Marseille

25 — 29 septembre 2019

LE BEL ORDINAIRE
LA FURIA UMANA